dimanche 15 mai 2011

phrase poétique du jour: "Touche moi pas ou j'te nique ta race!"

Ah, qu'il est agréable, un dimanche matin (le matin, c'est quand mon cerveau commence à fonctionner. Donc 13h39 très exactement.), de se mettre à tapoter sur son clavier avec l'idée d'un titre poétique, printanier, frais et imagé.

Hier soir, après avoir commencé à ronfler devant l'Eurovision (je rends hommage à cette émission. Tout bouge, tout évolue, on passe à l'ère du numérique, on i-phone i-pod and co, la mode change tous les 3 mois et du coup on a l'air has been (ou avant gardiste! ) quoi qu'on porte, et l'Eurovision c'est comme des sables mouvants temporels: tu poses un oeil sur l'écran et paf! tu t'embourbes à l'époque Marie Myriam jusqu'au cou! L'Eurovision évolue tellement peu qu'on a l'impression que ça fait des siècles que ça dure. D'ailleurs je croyais avoir regardé il y a un siècle avec Patricia Kaas, et on me dit que c'était l'an dernier. Truc de fou. Si j'enregistre toutes les sessions Eurovision depuis ses débuts et que je me les passe en boucle, j'aurais 28 ans toute ma vie. C'est beau.), j'me suis réveillée devant un petit épisode de Pushing daisies
(si tu ne connais pas, tu sors..ou, plus productif, tu te dépêches d'aller regarder à quoi ça ressemble: humour, univers à la Tim Burton, et iée bien sadique à la base puisque les deux amoureux ne peuvent pas se toucher sinon l'amoureuse -c'est toujours sur la gourdasse que ça tombe- meurt...). Et comme après, j'avais la pêche, j'ai fait une petite balade sur le net, les blogs, twitter, facebook..la totale.
Bon.

Passionnant, aujourd'hui profenpanne raconte sa life, c'est bien mignon mais on s'en fout.

Non mais attends, j'explicationne!
Sur Facebook, j'ai d'anciens élèves qui m'ont demandé l'amitié. Comme la Villenouvelle me manque parfois, et même souvent, j'ai accepté tous ceux qui m'envoyaient un petit message sympa et rendant grâce à -mon ego-mes talents de prof (genre "Coucou Madame sa fé tro plésir de vous voirent sur facebook vous me manquer bocou." là, je me sens utile, vu que l'orthographe, c'est mon rayon.), curieuse de voir ce qu'ils deviennent.
Ca a un côté un peu nostalgique et en même temps c'est intéressant de voir que la petite Lucie qui avait 11 ans, des taches de rousseur et des couettes en 2004, est maintenant majeure et se prend des cuites à la vodka dans la ville où j'ai fait mes études. Intéressant j'ai dit? Bon un peu plombant aussi.

Bref, sur le mur facebook de certains je peux assister à des échanges entre "potes de la life, bestaaaah j'te kiffe à mort et autres ma cheyyyrie"
Et hier soir, j'suis tombée sur ça:
"Touche moi pas ou j'te nique ta race"
Ca m'a occasionné moult (il faut au moins un mot comme ça pour compenser la phrase d'avant!) réactions. Deux, en fait.:
-je me suis demandé dans quelles circonstances sur Facebook on peut se retrouver à avoir des "amis" à qui on va finir par balancer des phrases comme ça? Non, parce que, quand même, par "amis", on est d'accord, souvent on entend "amis-famille-copains-copains de copains-connaissances-gens aperçus au bout de la rue l'autre jour". C'est pour ça que Mélissa, 14 ans, a 458 amis facebook. Ok.
Mais bon, faut m'expliquer quand même comment ça marche:
"Salut grognasse, tu m'acceptes dans tes amis facebook?
-Ok grosse pute, ça marche, allez casse toi.
-T'inquiète va et me cherche pas ou j'te défonce!" ?
Sympa..
-je me suis souvenue du jour où un de mes charmants villenouvelliens m'a sorti exactement la même phrase.

Allez, un petit coup de rewind (pas jusqu'à Marie Myriam quand même!): c'était -encore, c'est là que j'ai eu droit à ...à tout, faut dire- la première année. Ma classe de 4ème, tu sais, celle avec laquelle j'avais déjà eu droit au coup de la trousse volante et à l'offrande de capotes au chocolat (j'ai raconté les capotes au chocolat?)?

 Déjà, le contexte: on étudie des portraits d'hommes et de femmes. Je ne sais pas trop comment la conversation des élèves (oui, au début je sollicite des remarques constructives, en rapport avec le cours. Et généralement au bout de 5 minutes, ça dérive sur un sujet qui pour eux est dans la suite logique de ce qui a été dit, pendant que mes neurones cherchent désespérément à trouver le lien.)a bifurqué sur les différences hommes et femmes.

Sujet chaud.

En Villenouvelle il y a 3 milliards de sujets qui peuvent provoquer un conflit. Et au moins 3  qui déclenchent forcément un début de guerre:
1/les religions :les intégristes de chaque religion se détestent et cherchent la première occasion de s'empoigner, les modérés se taisent pour ne pas se faire insulter par les intégristes, et les athées ouvrent des yeux de merlans frits. Très sympa quand on étudie les textes fondateurs, la Bible, le Coran, en 6ème.

2/les origines ethniques :selon la croyance populaire le rebeu (et je choisis le terme le moins insultant généralement employé, hein)est menteur et voleur, le feuj -oui parce que le villenouvellien croit vaguement que juif est une nationalité. Si t'es juif tu dois venir de Juiverie.- ne pense qu'à l'argent, le chnao (chinois) est sournois, le renoi est chaud lapin, le manouche on n'en parle même pas et le goueron (je retranscris en phonétique, je ne le trouve pas ce mot, faut que j'approfondisse mes recherches . Bref c'est  le "français", puisque tous les enfants nés en France mais avec un parent, ou deux, ou des grands parents venus d'ailleurs, ne se considèrent pas français. Français, c'est la honte.) est raciste. Tout le monde se déteste? Non, pas du tout, il y a des clans, des bandes, parfois on se mélange, on s'apprécie, mais on ne perd jamais une occasion de lancer une ou deux piques à l'autre sur son origine. Lassant, un peu.

3/les différences homme-femme. Voilà le sujet du jour. Le jeune mâle villenouvellien option wesh est profondément macho. La jeune femelle villenouvellienne option wesh a deux options: assumer sa féminité et prendre le risque d'entendre des "grosse te-pu!" 57 fois par jour, ou s'armer de la tchatche et de la violence verbale du jeune mâle pour obtenir un minimum de respect en attendant la délivrance (en même temps elle arrive quand cette délivrance?). Et c'est comme ça qu'on peut assister à des échanges colorés entre filles:

version villenouvellienne option wesh:
"Wesh la vie de ma mère je vais te niquer ta race toi grosse te-pu, t'as cru tu pouvais ken mon mec tu t'es pris pour qui ?
-Mais va te faire enculer sale putain, j'vais te défoncer moi tu vas prendre cher!
-Ah ouais? Putain tu m'as fait peur, mais grave, je rigole! Tu sais quoi j'vais t'enculer moi, j'vais te mettre sur le tapin!"

Traduction en langage aussi correct que possible:
"Au nom de ma respectée maman je vais te faire très mal, fleur de bitume légèrement enveloppée. Tu as cru que tu pouvais faire des galipettes à caractère pornographique avec mon cher et tendre, tu as été bien orgueilleuse!
-Mais va donc découvrir la sodomie péripapéticienne à l'hygiène douteuse, je vais t'abîmer le visage et tu vas souffrir beaucoup!
-Vraiment?Diantre, je suis terrifiée! Sache que c'est moi qui vais te faire découvrir la sodomie et t'apprendre le métier de prostituée!"

Dialogue poétique ayant eu lieu entre Sandra, 13 ans, et Audeline, 14 ans.
Et je précise que ceci n'est pas du tout un dialogue sortant de l'ordinaire. Plutôt une souffrance auditive quotidienne.

On remarquera que les insultes ne sont pas du tout adaptées à -un être humain civilisé- une jeune fille, mais justement, elles récupèrent tels quels les mots sortis des bouches à testostérone.
C'est flippant un peu, non?

Bref le sujet des différences homme/ femme est explosif.
 Les garçons estiment que "faut respecter les filles, mais faut pas qu'elles fassent les putes", ce qui signifie qu'elles ne doivent pas répondre avec insolence-s'habiller trop court-sortir avec trop de garçons-sortir avec un garçon d'un autre quartier- se montrer trop indépendantes.
Les filles pensent soit qu'elles veulent qu'on les laisse tranquilles (en espérant qu'au lycée, ou à la fac, ou un jour peut-être le respect viendra), soit que "Si on m'cherche moi j'nique tout!"

Et bien sûr Minwa néoprof se retrouve embarquée dans ce type de débat. Débat qui dégénère entre Mounia qui nique tout et Yannis qui l'insulte parce qu'il la niquerait bien mais qu'elle veut pas. Yannis s'énerve et lâche son 37ème "grosse te-pu" de la journée. Du coup je me pointe (et je transpire déjà des pieds, signe annonciateur de tempête), je rattrape son bras qui vole vers Mounia, avec ce que je pense être de la fermeté, et j'ordonne:
 "Yannis tu te calmes tout de suite, tu baisses ton bras et tu ranges tes affaires, tu es exclu de cours."

Waouh!!! Gestion de conflits!! Gestion de conflits? Que nenni, explosion, oui:

"Touche moi pas ou j'te nique ta race! Et donne moi pas d'ordres tu t'prends pour qui!
-Euh, ta prof?
-Rien à foutre tu m'touches pas t'as compris, tu m'touches pas, j'te défonce moi!!!"

Là, il n'y a pas que mes pieds qui dégoulinent de sueur, et je pense que sans l'intervention des autres élèves , et en particulier de   Gabriel   qui  m'aime beaucoup, va comprendre, depuis l'épisode de la trousse, j'aurais quand même pu écoper au mieux d'une petite bourrade sympathique, au pîre d'un cocard.

L'épisode se termine chez le principal: exclusion de 48 heures. Pas de conseil de discipline hein, "il y en a déjà 5 prévu de mois ci et en plus quand on vire un élève on en récupère un d'un autre établissement, c'est pas mieux." En fait l'exclusion définitive c'est le jeu des chaises musicales.

Donc au bout de 48 heures c'est déodorisée des pieds et simulant le masque impassible que j'accueille Yannis.

"Ca va M'dame j'suis désolée. J'voulais pas vous traiter j'vous aime bien hein. Mais vous m'avez touché aussi!
-Pseudo-excuses acceptées, va t'asseoir."

Et voilà. C'est ça le pire. Au fond, Yannis, ce n'est pas un des caïds du collège. Non pour ça on a Sulimane qui a mis une tarte à la prof d'espagnol, ou Kevin qui a planté son compas dans le prof de maths. Ou Dounia qui a craché sur la principal, Steven et Mickaël qui ont mis le feu aux toilettes du rez de chaussée....Non, Yannis, c'est un gentil garçon et quand il veut il travaille pas mal. Il m'a même offert des ferrero à Noël.
Mais voilà. Le respect dans sa notion extrémiste, c'est ce qui dicte la vie de la Villenouvelle:tu regardes de travers? conflit! Tu regardes pas (tu snobes) ? conflit! Tu "traites"? conflit! Tu touches? méga conflit!
Toucher c'est une agression. On y répond par l'agression.

 3 choses pour conclure:
-c'est une vachement bonne idée de balancer maintenant les jeunes profs dans les classes avec zéro formation, déjà qu'avant c'était pseudo formation théorique et zéro information pratique, non?
-je me lance comme traductrice freelance, villenouvellien-français plus traditionnel. 10 euros le feuillet, et je fais des prix de gros!
-pour ceux qui ont les oreilles écorchées par tout ce que je viens de tapoter avec mon clavier, allez écouter mes coups de coeur rap et slam  dans la catégorie "pour les textes" :c'est villenouvellien aussi, et pourtant, pour moi qui suis quand même une fervente admiratrice depuis toujours de cette culture de la rue qu'est le hip hop, ça n'est pas envahi de violence et de haine. Parce que c'est riche, une villenouvelle, si ça ne se laisse pas détruire par sa propre colère.
Et pour finir sur une jolie phrase, une petite citation de Kery James, poète rapeur prônant respect et tolérance(il a fait par exemple un super duo avec Aznavour): "J'ai de l'amour et même si j'viens du ghetto et que la rage tente de me briser dans son étau c'est de la paix que je sème sur mon parcours et je sais que l'on saigne mais on survit tant qu'on s'aime."Symphonie d'amour

Ps: Demain je reste poétique, je parlerai des divers emplois du mot "pute" en villenouvelle. Nan? Peut-être de reconnexion énergétique alors. ^^

Rendez-vous sur Hellocoton !

13 commentaires:

  1. Juste une question un tantinet stupide... tu as osé y aller enceinte dans cette jungle...??? parce que perso... avec ma manie de psychoter à mort quand j'ai l'utérus plein... j'aurais eu en permanence des images horribles de compas dans le bide...

    RépondreSupprimer
  2. Wesh abusé quoi!!! nan mais la vie de mes morts, fallait pas le toucher non plus! tain y'a plus de respect sa mère!!

    Plus sérieusement, ça craint de voir qu'on balance des profs a peine formé et tout penaud dans des ZEP avec des gamins en décrochage permanent... c'est une aberration que je ne comprends absolument pas! et pour avoir vu ma mère crapahuter avec des jeunes qui venait de cité et qui avait la rage d'apprendre je sais que lutter contre des parents qui décroche et des élèves qui ne jure que par la rue, c'est pas des plus évidents!

    aller, wesh m'dame, j'vous biserais bien mais après ça va etre la tehon dans la téci... j'vais passer pour une baltringue! XD

    RépondreSupprimer
  3. Je vous rejoints toutes ! Le langage actuel ça craint, et cette manie qu'on les jeunes de se sentir agressés dès qu'on les regarde ou qu'on les touche...
    J'ai aussi d'anciens élèves en "mais" sur Facebook, fort heureusement ce sont des collègiens mais très choupis (petits collèges insulaires...), et qd tensions entre certains il y a ce n'est jamais en langage villenouvellien !

    RépondreSupprimer
  4. @mme déjantée en fait le plus dur ça a été ma 1ère année. Après j'ai compris comment évoluer(et tout ce qu'il ne faut PAS faire), ou à peu près, et je t'avoue que ça c'est bien , et même très très bien passé. Ce qui ne va pas du tout c'est qu'on ne t'informe pas des maldresses à ne surtout pas commettre et qu'après c'est une sacrée gymnastique pour ne pas perdre la face.Donner un aperçu du public auqeul on va être confronté, de ses croyances, de son fonctionnement, c'est quand même plus essentiel que de t'expliquer comment mettre un dispositif appelé panel tournant qui ne fonctionne que dans une classe témoins d'élèves "Laura Ingalls".C'est usant à mort et tu rentres chez toi sans réussir vraiment à déconnecter, mais j'y ai trouvé en quelque sorte une vocation.J'y étais encore enceinte, et puis j'ai fini ma grossesse dans la campagne du sud ouest où je suis maintenant et où c'est plus facile dans l'absolu, mais parfois un peu lourd pour moi du coup, un peu lent. D'ailleurs là j'ai demandé à muter dans un collège du centre ville réputé plus dur, suis atteinte! C'est plus qu'un boulot hein, c'est un mode de vie. Maintenant que je suis maman je m'investirai moins pour me protéger plus, sinon tu rentres chez toi en pensant avoir environ 150 gamins à aider, c'est raide!
    @Naelwynn t'arrête tu me bises pas hein, je vais m'taper l'affiche grave!!Elle faisait quoi ta mère?

    RépondreSupprimer
  5. @Soph qui peut, ça fait peur c'est vrai. Après ils grandissent dans un univers où tu te fais respecter ou tu te fais écraser. Alors à 10-11 ans il y a déjà une grande part de leur enfance qui est abîmée! S'ils ne connaissent pas les contes de fées, ça veut tout dire, ce sont des gamins qu'on fait grandir beaucoup trop vite.

    RépondreSupprimer
  6. Sérieux, sur la vie d'ma mère, j'te kiffe ve-gra !
    Tu m'fais trop gol-ri !

    signé : une ex-massycoise de ZEP !

    RépondreSupprimer
  7. Oui, voilà, de nos jours dès la primaire les gamins sont "atteints" : ils parlent mal aux adultes, n'ont aucun respect pour les autres gamins, alors on comprend qu'ensuite ça ne fera qu'empirer. Quand ds mon bahut pro je les entends parler parfois je me dis qu'ils sont irrécupérables, que ça vaut pas le coup de se casser le cul à préparer des supers diaporamas au tableau numérique pq c'est quand même trop l'éclate un TNI, mais nan y s'en foutent, hormis 2-3... avant de mon temps (donc y'a à peine qqs années) ben c'était l'inverse, les fouteurs de merde se comptaient sur les doigts d'une main, désormais ce sont les choupis qui se font rares !

    RépondreSupprimer
  8. Heu...J'ai rien à dire....Je suis estomaquée....même si tu le racontes, comme toujours, avec beaucoup d'humour.Je suis bien dans ma campagne...

    RépondreSupprimer
  9. On a pas fini de dire (à raison) du mal de feu l'IUFM, j'ai trop connu les glandus déconnectés de la réalité qui enseignaient là bas pour pas être d'accord avec toi!!!
    Pour ta mut, juste, ne vire pas comme ma mère (maître auxiliaire en ZEP dans les années 90) qui, quand je lui demandais de venir faire la prof dans mon collège à moi me répondait "pas question, moi je veux aller là où on vraiment besoin de moi..." ... quand même, c'est hyper vexant pour une petite fille!!! ;)

    RépondreSupprimer
  10. @ Dark Gally ah ben tu parles en connaissance de cause, la tête de moi c'est d'la frappe ;-)

    @Soph qui peut c'est un peu un cercle vicieux en même temps. Quoiqu'on en dise , et ça va pas s'arranger, on a pas du tout les moyens pour faire en sorte que les villenouvelliens option "wesh" aient une vraie chance de s'en sortir. Parce que bon, faut être réaliste, c'est rare un villenouvellien wesh dont les parents sont de milieu aisé. Alors si on (à vous de voir qui je vise par "on" ;-)) leur donnait les moyens de s'en sortir et si on nous les donnait...je pense que quelque part ça arrange aussi pas mal "on" d'avoir une part de la population en perdition, sans réelle voie de secours, pour en faire de la main d'oeuvre pas chère qui squatte à pole emploi ou temporis et dont après on pourra dire " ce sont des assistés du système" (je vise toujours personne à part "on" , hein..^^)Ca serait assez choupi de penser à l'avenir de ces gamins dès leur entrès dans le système scolaire mais bon, vive le collège unique, hein, magnifique invention, maintenant même si tu sais pas trop lire et écrire tu peux aller jusqu'au bac! C'est la teuf!

    @bizstrange j'en viens de la campagne! Et si pour mon boulot j'suis très motivée par la villenouvelle,pour ma fille, c'est campagne (et clôture électrifiée anti garçons jusqu'à 36 ans, décret de Cromagnon ^^)!!

    @mme déjantée ne t'inquiète pas, c'est un projet à court terme: je pense que plus on vieillit moins on a les épaules et la patience pour tout ça. Donc finalement commencer par là (avec une formation si c'est pas trop demander hein, on veut pas déranger) et finir au calme, c'est plus sensé ^^ Par contre j'aimerais mieux ne pas enseigner dans le collège de ma fille: j'pourrais pas m'empêcher de faire l'inspectrice Gadget dans les couloirs pour vérifeir à qui elle parle, qu'est ce qu'elle fait, mais qui est ce garçon louche qui lui refile son chewing gum...aaaah enfer, c'est Brandon qui dessine des zizis sur les tables en salle techno!!!" Bon, tu vois le genre...

    RépondreSupprimer
  11. Elle est directrice d'école! mais bon elle prend sa retraite a la fin de l'année, ça devient trop dur de gérer des ptits monstres trop cons pour suivre un chien pendant une sortie pédagogique alors que ce sont des CM2!

    RépondreSupprimer
  12. wesh, cher marrant ton récit... et dire que j'y retourne demain...

    RépondreSupprimer